Remarque: Je m’excuse avec ceux qui ne parlent pas le français. Vous ne pourrez pas lire ce texte, mais c’est comme ça. Le monde ne nous doit pas d’explication. Et si ça vous embête mettez ce texte dans Google Translate, ça ira. Pour ce qui en parlent, je m’excuse de toutes les fautes de grammaire sur lesquelles vos yeux vont sûrement trébucher.
Intro #
Le Petit Prince m’a été donné comme cadeau deux fois dans ma vie, alors il valait mieux qu’avant de dépasser deux décennies, que je le lise. Sinon je risque de rester un mauvais ami pour le reste de ma vie.
Je l’ai lu à une vitesse d’escargot, comme tout ce que je lis, mais encore plus lentement parce que même après toutes ces années vécus j’avoue n’avoir jamais lu un livre en français. Oué, j’ai honte de le dire mais deux décennies et aucun livre français lu, c’est vrai.
Pourquoi ? Tout simplement, j’avais peur.
Elle n’est pas compréhensible ma peur, mais la voilà. Comme toute personne, j’ai des peur qui ne s’expliquent pas. Il y a ceux qui ont peur des films d’horreur, il y a celles qui ont peur de regarder sous leur lit. Alors moi…j’ai peur de l’effort qu’il me faut pour lire, peu à peu, des mots qui ne sont déjà pas dans ma tête. Ça me rappelle les années au collège où il me fallait avoir un dictionnaire à côté de moi pendant la lecture dans les cas où je tombes sur un mot inconnu. Ça prend du temps et effort pour le chercher. Et aussi il faut du temps pour le comprendre et remettre le mot dans le texte original. Imaginez-vous en cherchant 3 mots de suite, ou plus, pour comprendre une seule phrase ! Ça m’est arrivé ! Ça m’arrive encore, je vous jure. Alor, avant j’avais peur, maintenant j’en ai moins. Ça a été. Les livres destinés aux enfants sont plus amusant, même s’il y en a qui disent que ce livre n’est pas seulement pour les enfants.
Remerciements #
La première copie du Petit Prince est apparu dans ma vie en décembre 2007. Une amie à moi, avec laquelle j’ai perdu tout contacte, m’a fait ce beau cadeau. Je suis content de n’avoir pas jeté ce livre dans la poubelle…je suis capable je vous jure. Ça m’arrive plus souvent avec les cadeaux dont je vois aucune valeur. Pas trop avec les livres par contre.
Alors, merci ma cher C, où que tu sois. Je te remercie infiniment pour m’avoir apprit le prix du bonheur. C’est ta copie que j’ai lu.
La deuxième copie du Petit Prince est apparu dans ma vie plusieurs années plus tard. Elle a été un cadeau de ma copine à ce temps-là. Ah ! Si je réfléchis, on aurait très bien pu rester de bonnes amis. Mais non, on a joué à l’amour et mon cœur prend du temps pour suturer ses déchirements. C’est peut-être à cause de ceci que j’évitais le lire.
Alors, merci cher G, où que tu sois. Merci de ton cadeau qui a fait écho au premier.
Grâce à vous deux j’ai eu la chance de lire ce célèbre livre.
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Faux Citations #
Quelque part sur l’internet j’ai vu cette citation attribué au livre Le Petit Prince:
Bien sûr je te ferai mal. Bien sûr tu me feras mal.
Bien sûr nous aurons mal. Mais ça, c’est la condition de l’existence.
Se faire printemps, c’est prendre le risque de l’hiver.
Se faire présent, c’est prendre le risque de l’absence…
C’est à mon risque de peine que je connais ma joie.
- 106 citations incontournables du Petit Prince de Saint-Exupéry
J’ai lu le livre entier…et je l’ai relu pour la chercher. Elle n’est nulle part. Mais voyons donc, qui s’est trompé ?
C’est drôle mais je suis fier maintenant de savoir qu’elle n’existe pas dans le livre. D’après ce que j’ai trouvé c’est bien Antoine de Saint-Exupéry l’auteur de la citation mais il l’a écrit dans ces lettres à une telle Natalie Paley et ne pas dans Le Petit Prince.
Dès que j’ai découvert cela il a fallut résister l’envie de corriger ceux qui reproduisent la citation sur Facebook. Mais moi je sais, et chaque fois je ris en moi-même.
J’aurais dû devenir car c’est impossible que la citation fasse partie du livre. Elle a l’air d’être trop amoureuse, trop basée sur la réalité d’une vie vécue , et ne pas une histoire inventé.
Citations Préférées #
Toutes les grandes personnes ont d’abord été des enfants. (Mais peu d’entre elles s’en souviennent)
Est-ce que tous les enfants prennent conscience de ça ? Pas la première partie de la citation. Plutôt la deuxième partie. Elle me rappelle de ma promesse à moi-même, faite dans ma jeunesse, de ne pas oublier ma joie d’enfant. Mais je crois l’avoir perdu après toutes ces années de vie. Parfois je la retrouve en riant.
J’ai beaucoup vécu chez les grandes personnes. Je les ai vues de très près. Ça n’a pas trop amélioré mon opinion.
C’est peut-être pour ça que j’aime jouer avec les enfants d’autres gens. Quand je vais aux fêtes, c’est beaucoup plus amusant de jouer cache-cache avec les enfants parce que souvent les grandes personnes ne font que s’asseoir sur leurs chaises et ne font plus rien que parler des sujets ennuyeux. Par fois les grandes personnes dansent et là c’est mieux, mais pas tout le temps.
Je désire que l’on prenne mes malheurs au sérieux.
Ah ! Les malheurs qui s’accumulent quand on devient grande personne. J’ai ressenti ce sentiment trop de fois. Ma leçon est d’en faire quelque chose.
Personne ne fera plus pour moi que moi-même.
Il ne faut pas leur en vouloir. Les enfants doivent être très indulgents envers les grandes personnes.
C’est tant facile d’avoir rancune pour eux. Je travaille là dessus pour ne pas leur en vouloir. La patience est importante.
Mais moi, malheureusement, je ne sais pas voir les moutons à travers les caisses. Je suis peut-être un peu comme les grandes personnes. J’ai dû vieillir.
Quelle tristesse. Je me rend compte jusqu’à quel point j’ai vieilli. Moi non plus, je ne vois pas les moutons à travers les caisses. J’ai besoin d’enlever la caisse avant. Voir c’est croire, ils disent…je n’ai plus de foi.
Je ne savais comment l’atteindre, où le rejoindre… C’est tellement mystérieux, le pays des larmes !
Le pays des larmes ? Jamais je ne l’avais imaginé comme ça. Mais c’est beau d’y penser. C’est naturel quand quelqu’un voyage loins, dans un autre pays, qu’il soit difficile de le rejoindre sans voyager nous mêmes.
Il me semble que c’est pareil quand on pleur et les larmes sortent. Ça nous amène dans un autre endroit loins d’où l’on était. Pour nous suivre, les autres vont devoir verser de ses propres larmes pour nous atteindre. Mais les gens n’aiment pas voyager au pays des larmes.
Parfois on se retrouve avec quelqu’un qui y a été et s’en souviens. Ce est moins fréquent de se retrouver avec quelqu’un qui est là au même temps que nous.
Il est bien plus difficile de se juger soi-même que de juger autrui.
Si tu réussis à bien te juger, c’est que tu es un véritable sage.
Hahahaha, comme c’est drôle de voir celle-ci. Je ne m’explique pas pourquoi elle est drôle mais ça fait du bien rire. Voyons donc, si je suis sage ou pas !
Mais comme il n’existe point de marchands d’amis, les hommes n’ont plus d’amis. Si tu veux un ami, apprivoise-moi !
Ah ! C’est une très belle leçon. Moi, je l’apprend encore. Comment fais-je pour apprivoiser quelqu’un. Il est tellement difficile. C’est pas évident ! Il y a gens qui ne veulent absolument pas être apprivoisé ! Comment on fait pour savoir les reconnaître pour se passer d’eux au plus vite possible ?
Je connaîtrai un bruit de pas qui sera différent de tous les autres. Les autres pas me font rentrer sous terre. Le tien m’appellera hors du terrier, comme une musique.
J’ai connu cette musique dans ma vie. Elle ne dure pas longtemps mais comment elle remplissait mon cœur du bonheur.
Je découvrirai le prix du bonheur ! Mais si tu viens n’importe quand, je ne saurai jamais a quelle heure m’habiller le cœur…Il faut des rites.
Elle me tente cette citation parce que j’aime les rites, et j’aime habiller mon cœur. Elle me tente tomber amoureux de quelqu’un et de créer nos propres rites.
Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. Tu es responsable de ta rose…
Ah ! La responsabilité de ce qu’on apprivoise. On oublie que parfois, lorsqu’on nous apprivoise, on est en train d’apprivoiser à l’autre personne au même temps…….haha, non, ce n’est pas tout le monde qui est comme ça, c’est quelque chose chez moi.
«On est jamais content là où l’on est» dit aiguilleur
Ouf ! Ça me frappe dans le cœur. J’aimerais bien croire pouvoir être content là où je suis. Toute ma vie montre le contraire.
Mais les yeux sont aveugles. Il faut chercher avec le cœur.
Une très célèbre citation du Petit Prince. On la voit par tout dans le monde. J’étais d’accord avant. Maintenant j’ai mes doutes. Ça me rappelle cette citation de ma propre invention:
L’amour ne suffit pas.
Il ne l’était jamais.
J’ai eu tort.
Peut-être je pourrai me servir des yeux après.
On risque de pleurer un peu si l’on s’est laissé apprivoiser…
Et voilà ce qui fait mal dans la vie. Après se laisser apprivoiser… si mon cœur est brisé…c’est evident pourquoi j’éviterais me laisser apprivoiser encore une fois.
Oui, dis-je au petit prince, qu’il s’agisse de la maison, des étoiles ou du désert, ce qui fait leur beauté est invisible !
Ah ! Oui. Tout le monde comprend cette citation même si je ne sais pas comment créer les fils invisible pour apprivoiser quelqu’un. C’est pas évident pour moi.
« … Et tes amis seront bien étonnés de te voir rire en regardant le ciel. Alor tu leur diras : “Oui, les étoiles, ça me fait toujours rire!” Et ils te croiront fou. Je t’aurai joué un bien vilain tour…»
Hahahaha. Mes amis me croient fou déjà. Je ris souvent sans qu’ils sachent pourquoi je ris. Mais je cherche encore mon vilain d’étoile.
Où est-tu mon vilain d’étoile ?